Patrimoine: Aosta

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Basilique paléochrétienne de Saint Laurent

Archéologie  -  Aosta

Site inclus dans le billet cumulatif Aoste archéologique

Sous l’ancienne église du Bourg, des fouilles archéologiques ont permis de découvrir une basilique paléochrétienne cruciforme, appelée Concilium Sanctorum , Assemblée des Saints, car elle a été bâtie sur les tombes des premiers martyrs, ensevelis dans le cimetière romain, qui se trouvait à son tour sur un site funéraire protohistorique.
Des parties des aménagement liturgiques sont visibles à l’intérieur : la plate-forme reliquaire avec les tombes des trois évêques qui ont vécu entre le V et le VIème siècle (Grato, Agnello, Gallo), et d’autres emplacements de tombes qui datent entre le Vème et VIIIème siècle.

Cimetière de Saint Ours

Archéologie  -  Aosta

De nombreuses personnalités de la culture, des sciences et de la politique valdôtaine, mortes entre la première moitié du dix-neuvième siècle et les premières décennies du vingtième siècle, sont enterrées dans le vieux cimetière du Bourg de Saint Ours.
Une chapelle néogothique s’y dresse, construite vers la moitié du XIXème siècle par les Comtes Crotti de Castigliole qui y avaient leur tombe de famille.

Site mégalithique d'Aoste - musée et parc archéologique

Archéologie  -  Aosta

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L'un des sites archéologiques préhistoriques les plus intéressants d'Europe, mais aussi un lieu où l'histoire a continué à laisser des traces même au cours des siècles suivants. Venez à Aoste et profitez des initiatives et des visites guidées du musée et découvrez toutes ses innovations technologiques de divulgation.

Le site archéologique

Mis au jour en 1969, le site archéologique, qui s’étend sur une surface d’environ un hectare, est l’un des plus intéressants d’Europe : presque cinq millénaires d’histoire se dénouent de façon évocatrice sous les yeux des visiteurs, de la fin du néolithique à nos jours.

Le terme site mégalithique a été utilisé pour définir synthétiquement le site découvert à Aoste, lequel n’est, à ce jour, comparable à aucun autre, hormis – et encore les affinités ne sont-elles que partielles – celui de Petit-Chasseur, qui se trouve à Sion, en Suisse.

Par « site mégalithique » on entend un terrain, plus ou moins étendu mais bien délimité, sur lequel se dressent de multiples monuments mégalithiques et de différents types.
En effet, il ne s’agit pas d’un simple alignement de menhirs ou de stèles anthropomorphes, ni d’une nécropole ou de tombes-dolmens : les éléments découverts indiquent au contraire que nous sommes en présence d’une aire sacrée, destinée d’emblée à accueillir des manifestations répétées, liées au culte et à l’ensevelissement des morts.

Cinq grandes phases structurelles ont été identifiées : à partir du Néolithique récent (fin du Ve millénaire av. J.-C.) et au cours de tout l’âge du cuivre (IVe-IIIe millénaire av. J.-C.), jusqu’à arriver à l’âge du bronze (IIe millénaire av. J.-C.).

Ce n’est que pendant les derniers siècles du millénaire que ce site, initialement conçu comme un sanctuaire en plein air destiné au culte des vivants, devient une nécropole réservée à certaines catégories de la population et qu’y sont construites des tombes monumentales de différents types mégalithiques.

Dans l’ordre chronologique, il sera possible d’observer : les traces d’un labour propitiatoire (fin du Ve millénaire av. J.-C.), suivi de la création de puits alignés, au fond desquels furent placées des offrandes, comme des meules, associées à des restes de fruits et de céréales.

Pendant les périodes suivantes (début du IIIe millénaire av. J.-C.), on observe l’alignement de 24 pieux totémiques en bois orientés du nord-est au sud-ouest, à côté desquels furent disposées plus de 46 majestueuses stèles anthropomorphes, qui peu à peu les remplacèrent, il s’agit de la première vraie manifestation du mégalithisme dans cette aire, de magistraux chefs-d’œuvre de la statuaire préhistorique.

L’aire fut principalement utilisée comme site funéraire, avec la construction des premières tombes mégalithiques, probablement de membres d’éminentes familles de la communauté, construites entièrement hors du sol. Bâtie sur une étonnante plate-forme triangulaire en pierre, la « Tombe 2 » est l’un des exemples les plus significatifs. Elle fut en effet utilisée pendant presque un millénaire comme sépulture collective accueillant les dépouilles de 39 individus.

Le musée

L’itinéraire de visite du site mégalithique  débute par une descente vers le passé, de nos jours jusqu’à la préhistoire : sur un parcours parsemé d’images faisant référence à l’histoire humaine, les passerelles d’entrée au musée mènent le visiteur au niveau du site archéologique à proprement parler (environ 6 mètres sous le niveau de la route).

Ici, le regard embrasse un espace grandiose : traversant la dimension du temps, les teintes des lumières colorent l’atmosphère qui enveloppe les découvertes archéologiques, le dolmen, les stèles abattues, les plateformes, les traces des labours.

La visite s’ouvre en permanence sur le site archéologique, dans une sorte de dialogue permanent « intérieur-musée / extérieur-site ». Des explications, approfondissements et interprétations sont disponibles sur les dispositifs didactiques et multimédia.

À ne pas manquer:

  • la suggestive rampe du temps enrichie d'éléments tridimensionnels
  • l'étonnante salle Immersive
  • la grande salle des stèles où l'on peut admirer 46 stèles anthropomorphes retrouvées sur le site.
  • la section consacrée à la Protohistoire qui illustre les grands changements survenus dans la région au début du IIe millénaire avant JC, lorsque la fonction agricole a pris le pas sur la fonction funéraire : on peut observer de nombreuses empreintes humaines imprimées dans les terres labourées trouvées sur le occasion des fouilles archéologiques les plus récentes. De plus, dans cet espace, vous pourrez apprécier le grand tumulus funéraire de l'âge du fer (1er millénaire avant JC) avec sa surface de promenade originale.
  • à l'étage supérieur, le protagoniste est l'époque romaine divisée en deux sections : l'une dédiée à la vie quotidienne dans un environnement rustique, et l'autre aux nécropoles fouillées au fil des années le long de la route, en contrebas de l'église paroissiale et de l'école maternelle : on y trouve 20 tombes caractérisées par un mobilier funéraire très riche, ainsi que des pratiques funéraires et des rituels très différents en termes de chronologie et de typologie.
  • la section médiévale conclut le parcours de visite en présentant des témoignages relatifs à la petite église romane Saint-Martin.

On y trouve également un grand espace détente, un espace dédié aux expositions temporaires et une salle de conférence.

Aqueduc Grand Arvou

Architecture  -  Aosta

Ce majestueux pont-aqueduc, situé sur le canal « ru Prévôt », se trouve dans le hameau Porossan, à Chiou. Il s’agit d’une construction spectaculaire, en pierre et chaux, partiellement enduite, d’une longueur de 70 mètres environ, qui permet au canal de traverser la vallée en-dessous, parcours du torrent Parléaz, entre les villages de Neyves et Serod (Porossan) d’Aoste. Le pont ressemble à un édifice majestueux car il est équipé d’un toit en lauzes et présente de petites fenêtres qui éclairent l’intérieur pour permettre le contrôle.

Les « rus » sont des œuvres de canalisation pour transporter l’eau dans les zones les plus sèches de la région.
Ce dense réseau de canaux, le plus complet et organisé de la chaîne des Alpes, remonte au Moyen-âge, entre le début du XIII et la fin du XVème siècle, quand le climat chaud et sec et le manque de précipitations rendirent nécessaires de nouvelles structures d’irrigation. Les rus, en passant par bois, prairies et collines, descendent jusque dans la vallée centrale, en transportant vers les habitations l’eau provenant du haut cours des torrents, et en rendant fertiles les arêtes des montagnes.

Le Ru Prévôt prend son nom du prévôt de la cathédrale Henri de Quart qui le fit édifiér en 1288. Il inclut, dans son tracé, l’aqueduc de Porossan, long de 70 mètres, défini par l’abbé Henry, historien, écrivain et alpiniste, « un des plus beaux monuments conservés du Moyen-âge ».

Hôtel des États

Architecture  -  Aosta

C’est l’annexe ouest (à gauche en regardant la façade) du palais de l’hôtel de ville d’Aoste. Le bâtiment fut construit en 1724 (il est donc antérieur à l’hôtel de ville). C’est là que se déroulaient les séances de l’Assemblée générale des États, présidée par l’évêque et le bailli. C’est également là que se réunissait le « Conseil des Commis » et que se trouvaient les archives du Duché d’Aoste.

Le palais accueille actuellement des bureaux de la municipalité et des expositions temporaires.

Site non accessible aux personnes handicapées.

La Mairie - Hôtel de Ville

Architecture  -  Aosta

Le grand bâtiment avec porche, au style néoclassique, fut construit en 1839 sur le site du couvent franciscain des Cordeliers, gravement endommagé par les troupes révolutionnaires françaises.
Les deux fontaines sur la façade symbolisent les deux cours d’eau de la ville, la Doire Baltée et le Buthier.
La place devant l’édifice, portant de nos jours le nom d’Émile Chanoux, martyr de la Résistance, fut obtenue en démolissant l’église de Saint François, qui faisait partie du couvent.
Il est possible de visiter, aux horaires d’ouverture des bureaux, le grand escalier et l’entrée, où se trouve une magnifique maquette de la Vallée d’Aoste.

Le Palais épiscopal

Architecture  -  Aosta

Situé dans la rue des Sales n° 3, le palais épiscopal, restauré à la fin du XIXème siècle, est relié à la cathédrale de Notre-Dame de l’Assomption par une galerie, commencée en 1667 et terminée presque un siècle plus tard. Les Audiences Générales, une institution de justice tenue régulièrement par les ducs de Savoie, se déroulèrent, entre 1222 et 1466, dans le salon dit « de Cognia ».
Une autre salle conserve des médaillons peints, contenant les portraits des évêques d’Aoste.

Le Palais Roncas

Architecture  -  Aosta

Situé sur la place au même nom, le palais fut fait construire en 1606 par Pierre-Léonard Roncas, premier secrétaire d’état du Duc de Savoie, Charles Emmanuel I. Il devint par la suite le siège de l’administration de Savoie, de la sous préfecture pendant la période napoléonienne et de l’intendance.
Les voûtes de l’entrée, du grand escalier et de la galerie qui donnent sur la cour interne, sont décorées de fresques de l’école italienne, représentant des scènes mythologiques, de nature et les signes du zodiac, influencées par le style maniériste.

Le palais, n’est pas visitable.

Maison de Saint Anselme

Architecture  -  Aosta

La tradition veut que cet édifice, situé au numéro 66 de la Via Sant’Anselmo, ait vu naître Anselme d’Aoste (1033–1109), qui serait devenu le prieur du monastère de Bec en Normandie, puis l’archevêque de Canterbury en Angleterre.
Anselme d’Aoste est célèbre comme théologien et philosophe. Son nom est plus particulièrement lié à la preuve « ontologique » de l’existence de Dieu.

Propriété privée - Non visitable.

Palais Ansermin

Architecture  -  Aosta

Cet édifice, riche en éléments architecturaux dignes d’intérêt et situé aux numéros 42-52 de la Via Porta Praetoria, fut bâti au début du XVIIIe siècle par François René de Nus (il était en fait appelé le « palais des barons de Nus »).
Lors de la construction de l’hôtel de ville (1836–1842), il a abrité les bureaux administratifs de la ville d’Aoste.

Privé - Seule l’entrée peut être visitée.